Préalablement aux échanges, la CGT a déclaré se rapprocher des revendications CFDT avec la demande de 140 € d’Augmentation Générale pour tous et de 3 % d’Augmentation Individuelle.
La Direction revient sur les événements survenus à Argenteuil avec un représentant de l’état pris à partie.
Elle rappelle que le droit de travailler doit être autant respecté que le droit de grève. Ces agissements ont été sanctionnés.
La CFDT ne connait pas les tenants et aboutissants de cette histoire et n’alimentera donc aucune polémique.
La CFDT tient toutefois à rappeler qu’elle ne cautionne aucune forme de violence, intimidation ou dégradation envers des personnes ou l’outil industriel.
La Direction fait évoluer sa proposition de 0,2% passant d’un budget de 3,8 % à 4,0 % :
| AG | AI | Ancienneté | Budget Total |
Cadres | 0,0% | 4,0% AI mini 1,5 % | 0,0% | 4% |
Non-Cadres | 2,4% Talon 70€ | 1,0% | 0,6% | 4% |
Pour les Non-Cadres, le talon des AG passe de 60 € à 70 € et concernera 2 814 personnes (82% de la population des Non-Cadres).
Les AG ne sont pas rétroactives et applicables seulement à la date d’une éventuelle signature.
À la demande de la CFDT, la Direction accepte que le montant mini de 1,5 % des AI soit également appliqué au personnel non-cadres.
Sans accord majoritaire, la DRH reviendra à la proposition du 27 février (3,8 % et un talon de 60 € seulement pour les non-cadres)
La Direction Générale insiste sur le mérite pour distribuer des AI aux salariés.
Pour la CFDT, les salariés ne « méritent » pas de perdre du pouvoir d’achat.
La CFDT réaffirme que contrairement à ce que la DG laisse entendre : les revendications CFDT sont réfléchies, mesurées et atteignables. Elles représentent :
- Un budget commun, Cadre/Non-Cadre, de 3%,
- Permet d’octroyer 140€ à 100% des salariés.
- Un budget de 3% d’Augmentation Individuelle,
- Permet de récompenser une grande partie des salariés avec des AI supérieures ou égales à 100 €.
Les cadres aussi souhaitent avoir la garantie d’une évolution minimale cette année.
Enfin, la CFDT a réaffirmé l’importance du transport dans le pouvoir d’achat des salariés.
Il est nécessaire d’apporter des solutions concrètes de justice entre les salariés.
Il n’est pas juste que certains salariés ne soient pas du tout aidés (Seclin notamment), quand d’autres bénéficient d’aides importantes de l’entreprise.
La CFDT demande toujours la création d’un régime frais de santé unique pour éviter, une fois encore, que seuls les non-cadres soient impactés par les nouvelles hausses de cotisations.
Tous ces éléments participent au pouvoir d’achat des salariés. Ils doivent être considérés parallèlement aux négociations sur les salaires.
C’était la dernière réunion programmée pour ces NAO 2024.
Malgré les efforts de la CFDT pour trouver une position commune la semaine dernière, la réunion intersyndicale n’a pas pu aboutir à une revendication commune.