Guerre en Ukraine et impacts pour la société …
En fin d’après-midi hier, la Direction a souhaité convoquer les élus du CSE Central pour une réunion extraordinaire sur les impacts à moyen et long terme de la guerre en Ukraine pour notre société.
Étaient présents (côté Direction) : Mme Guillemet (DRH), Monsieur Segalen (DGD), Monsieur Trappier (PDG)
Bien que le conflit social soit dans l’esprit de tous, et contrairement à notre habitude, la CFDT a choisi de ne pas faire de déclaration au regard de ce sujet complexe et grave que personne ne maitrise vraiment.
La CGT a elle évoqué le conflit social, la semaine de 4 jours, les trajets domicile/travail, …
L’UNSA a elle profité de cette « tribune » pour reprendre les propositions de début de NAO de la CFDT. Elle a ainsi demandé une meilleure prise en compte de l’inflation (après avoir signé des NAO sous ce niveau) et a demandé, comme la CFDT en novembre 2021, l’augmentation des indemnités de transport (0,71€).
Pour la CFDT le sujet était suffisamment triste et grave pour le peuple Ukrainien pour ne pas évoquer ici des sujets, certes légitimes, mais bien moins grave.
Le PDG a ensuite évoqué le conflit et ses conséquences. Elles sont multiples.
D’abord le PDG précise participer à la cellule de crise « résilience » mise en place par l’état.
S’agissant de nos approvisionnements, à l’instant T, il n’y a pas d’interdiction d’achat pour le Titane ou l’Aluminium.
Mais il n’est pas exclu que la Russie choisisse de ne plus en livrer en fonction de l’évolution du conflit.
Pour pallier à cette hypothèse, la société cherche où il serait possible de s’approvisionner ailleurs. Cela nécessitera bien-sûr de réaliser de nouvelles qualifications.
Ensuite, le Président indique que les ventes et livraison d’avions en Russie sont actuellement gelées dans un statut juridique encore flou. Ainsi il est impossible, par exemple, de rendre l’argent au client en cas d’annulation.
Cela implique donc une baisse de notre carnet de commande (dont le PDG se garde de préciser le niveau) et un arrêt des négociations en cours.
Les stations-services n’ont plus l’autorisation de prendre les avions immatriculés ou de propriété Russe (sauf exception vu avec les autorités compétentes).
À ce titre, la filiale de DFS en Russie est suspendue. Cela implique également l’impossibilité de payer les quelques salariés Dassault (Russes pour la plupart) qui travaillent actuellement en Russie.
Pour conclure, dans l’immédiat, c’est la perte (temporaire) des ventes Falcon en Russie qui impacte le carnet de commande Dassault. Heureusement le marché aux USA et en Europe ayant bien redémarré, l’impact ne semble donc pas si important (pour le moment).