Le 29 septembre 2023, en déclenchant un DGI (Danger Grave et Imminent) à l’URPP, la CFDT n’a jamais eu l’intention de faire un procès à l’encontre de l’encadrement de proximité, contrairement à ce qu’a laissé croire la CFE-CGC dans sa déclaration du CSE du 13 octobre 2023.

Contrairement à ce que laisse également croire cette même organisation syndicale, la CFDT agit pour la santé et le bien-être des salariés au travail, de TOUS les salariés, cadres, et non-cadres, sans distinction.

Que les choses soient claires, la CFDT n’est pas catégorielle, bien au contraire, si la CFDT est depuis 2017 le 1er syndicat de France, elle est depuis longtemps le 1er syndicat chez les cadres, managers, ingénieurs.

Un an plus tard, ce DGI pour comportement managérial inapproprié pouvant entrainer des Risques Psychosociaux est encore à l’ordre du jour du CSE.

En effet, le 15 octobre l’inspection du travail a procédé à des entretiens et un état des lieux de la situation au sein du secteur bloc corps de l’URPP, suite au DGI et aux propositions du cabinet SYNDEX.

Dans son courrier du 4 novembre 2024, adressé à vous, Direction Locale, et en copie aux élus du CSE, l’inspection fait part de ses observations et de premiers constats effarants dont nous souhaitons obtenir de votre part, des réponses honnêtes et sincères.

Un des constats les plus accablants est que le manager en question ait eu accès à l’intégralité du rapport SYNDEX, rapport de haute confidentialité, auquel seuls la direction et les élus avaient accès.

Et, le plus embarrassant, est que vous, Monsieur le Responsable des Ressources Humaines, étiez au courant de cette entrave.

En CSE du 16 février 2024, la CFE-CGC, accusait à tort la CFDT d’avoir envoyé à plusieurs personnes le contenu des décisions prises par SYNDEX, même en lisant en séance le message rien n’a mis en évidence de telles accusations.

Alors aujourd’hui, qui de la Direction locale ou de la CFE-CGC aura l’honnêteté d’avouer avoir enfreint les règles de confidentialité, les règles que chaque instance représentative du personnel se doit de respecter afin d’entretenir des relations sociales honnêtes, et constructives.

En cette période de plan de rattrapage, de surcharge de travail, les salariés ont besoin de relations sociales seines, ont besoin de reconnaissance au travail qui est le premier levier de qualité de vie au travail.

Pire encore, alors même que le manager en question vient d’achever une formation de coaching managérial, il tient des propos rancuniers, haineux envers certains salariés du secteur, et envers un représentant du personnel. 

Cette situation est incompatible avec des relations de travail apaisées.

Le 12 septembre 2024, vous nous avez présenté votre protocole d’Alerte Interne en arguant le fait que ce dernier aurait résolu cette problématique.

Mais comment ce dispositif pourrait être la solution quand on sait que vous êtes à la fois juge et parti ?

Comment pouvez-vous croire que ce protocole puisse être soutenu et compris par le personnel alors qu’il ne fait absolument pas preuve d’impartialité ?

Vous devez travailler à mettre en place une culture managériale qui mette réellement en pratique un esprit de collaboration entre les encadrants et les compagnons en garantissant a minima de revenir sur la notion de loyauté à l’institution qui ne doit pas être confondue avec la soumission.

Ne pas le faire c’est cautionner et promouvoir de tels agissements.

Monsieur le Président, la CFDT attend de votre part, des réponses et surtout des décisions sur tous les sujets qui relèvent de votre responsabilité.

Comme les rapports sociaux au travail dégradés, le manque de reconnaissance au travail, la procédure d’octroi des augmentations individuelles spécifique à l’URPP, et dans le même temps, le fonctionnement et les critères pour les autres secteurs.

En clair, des réponses sur tout ce qui favorise l’augmentation des RPS dans notre établissement.