La CFDT ne nie pas que les dernières propositions sont importantes au regard de ce qu’il se fait dans d’autres entreprises de la métallurgie ou de l’aéronautique.
Mais la CFDT constate aussi que les excellents résultats et perspectives pour notre société font de Dassault Aviation l’une des rares entreprises Française à être capable d’assurer pour l’ensemble de ses salariés l’inflation subit en 2022 (+5,9%).
Pourtant, avec une Augmentation Générale de 140€, un très grand nombre de personnes n’atteindront pas ces 5,9% s’ils n’ont pas, en plus, une Augmentation Individuelle.
A Argenteuil, il est facile de le constater grâce aux données du bilan social :
C’est pourquoi lundi 27 mars, la CFDT a fait savoir à la Direction qu’elle ne signerait pas l’accord proposé.
Mais surprise ! Mardi 28, la Direction a choisi de changer « les règles du jeu ». Elle a ainsi écrit aux organisations syndicales :
« […] à défaut d’accord signé majoritairement, la Direction envisage de revenir aux propositions de la deuxième réunion NAO du 21 février ».
Soit un budget qui passerait de 6,2% à 5,5% et un talon qui descendrait de 140€ à 110€.
La CFDT s’étonne de ce revirement de dernière minute. Car ce « chantage à la signature » n’a jamais été évoqué préalablement :
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Ni lors des 3 réunions de négociation,
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Ni lors de la réunion avec le PDG,
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Ni dans les 3 communications « Info RH »,
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Ni dans le projet d’accord proposé.